Rassemblement près de l’Unédic
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Mardi 27 juin,dès 10:30, une grosse centaine de personnes ont quitté Bercy pour se rassembler près de L’Unédic, rue Traversière.
Sophie Binet,nouvelle tête féminine de la Cgt a pris la parole pour dénoncer le sort toujours désastreux que le capital fait aux chômeurs. Lors de la réunion à l’Unédic une augmentation de 1,9 % des allocations fut rejetée en bloc par tous les syndicats (absention unanime).
L’allocation journalière minimale est aujourd’hui de 31,50 euros. Et encore inférieure pour les emplois discontinus.
La Cntpep-cgt (Comité national des chômeurs et travailleurs précaires(cgt), réclame une augmentation 40 euros par jour soit 1 200 euros net mensuels.
L’Apeis, le MNCP et AC ! au micro, ont fait entendre des nuances autour de la revendication centrale des 1 200 euros.
AC ! Paris sud, (qui réclame un smic minimum) , ce jour, rappela une évidence trop souvent oubliée : la réduction du temps de travail, 32 h hebdo immédiatement, et moins à terme. Les gains de productivité et l’irruption de l’IA (Intelligence artificielle) dans la production doivent nous inciter à reconsidérer la place du travail à l’échelle de la vie.
La retraite fort tardive est une absurdité économique, une tromperie idéologique concoctée par les thatchériens hexagonaux. La compulsion de privatisations était, nous le savons, la maladie contagieuse de la Dame de fer, cette obsession a atteint Monsieur Macron et quelques sycophantes de son entourage.
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En soirée, c’est autour d’un couscous à Montreuil que fut élaboré la stratégie à mettre en œuvre dés la rentrée.
AC ! Paris sud.