Il y a un an, le poisson d’avril de Chirac...
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Il y a un an, le 1er avril 2004, en pleine lutte des « recalculé-e-s  », Chirac annonçait la suspension du décret du 30 décembre 2003 assassinant l’ASS (Allocation Spécifique de Solidarité).
Depuis un an, en application de ce décret, des milliers de chômeurs ont été radiés de l’ASS ou se sont vus refuser le droit de la toucher.
Cherchez l’erreur...
L’ASS c’est, au maximum, 14 €uros par jour octroyés sous conditions drastiques aux « fins de droits  ». Elle ouvre des droits à la retraite, contrairement au RMI.
L’ASS est un différentiel dont, conformément au décret assassin, le plafond des ressources fut abaissé.
L’ASS était majorée, sous certaines conditions, aux chômeurs âgés.
Conformément au décret assassin, la majoration fut supprimée.
L’ASS était accordée pour 6 mois renouvelables moyennant contrôle des ressources familiales et des recherches d’emploi.
Elle est maintenant accordée pour un certain nombre de jours aléatoires et soumise aux caprices du gouvernement qui peut en limiter le versement du jour au lendemain.
Dans le même temps, des dizaines d’allocataires, principalement des plus de 50 ans, sont radié-e-s par les Directions Départementales du Travail (DDTEFP) sous des prétextes d’insuffisances de recherches d’emploi.
Nous voulons :
l’abrogation du décret anti-ASS.
l’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité par un revenu individuel au minimum égal au SMIC mensuel, y compris pour les moins de 25 ans.
le dossier sur le recalcul de l’Allocation Spécifique de Solidarité.