Communiqué de presse
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La prise d’otage aujourd’hui de salarié de Pôle emploi est symptomatique du climat et des drames quotidiens !
Cette évènement, même s’il s’est terminé sans conséquences dramatiques, et même si son auteur à fait un amalgame confus de revendications n’ayant rien à voir avec celles des mouvements de chômeurs, est symptomatique de ce que vive les chômeurs et précaires au quotidien.
Les travailleurs de Pôle emploi sont entre le marteau et l’enclume, entre le désespoir des demandeurs et la catastrophe qu’est la fusion.
Partout en france, nos collectifs en témoignent, les actes de colère désespérés se produisent dans les Pôle emploi
Dans le contexte où, pour les demandeurs :
Il n’y a que peu d’emploi et en majorité précaires.
Il y a de moins en moins de formations.
Où des milliers de personnes qui arrivent en "fin de droits".(les "longues durées")
Où les ASS (allocation sociale de solidarité) qui ne sont pas individualisées (mais conditionnées par les revenus du ménage (pas d’ASS si les revenus du ménage sont de 1670€/mois)
Où la majorité des radiations sont illégales (car non signifiées légalement en recommandé A/R)
Où la dématérialisation, le 3949, l’EID, de moins en moins de contact entrainent une déshumanisation du service public.
Où les conséquences de la négociation UNEDIC se font sentir : de plus en plus de chômeurs sont sans revenu.
Rappelons que 8 millions de français survivent sous le seuil de pauvreté !!!
Nous alertons le gouvernement, la direction de Pôle emploi et son conseil d’administration, l’organisme paritaires de l’UNEDIC : de plus en plus de chômeurs, précaires, jeunes, fins de droits (proche ou non de leur retraite), se désespèrent, la faim, oui la faim, progresse avec la pauvreté !
Nous rappelons notre slogan : "qui sème la misère récolte la colère"
Nous travaillerons avec toutes les associations de lutte contre le chômage et les syndicats des salariés de Pôle emploi.
Alain Marcu, pour le secrétariat
Adresse postale :
21 ter rue voltaire
75011 PARIS
contact@ac-chomage.org