A marche forcée l’on finit par succomber....
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Alors qu’un sondage révèle que 71% des citoyens sont contre la contre réforme des retraites voulu par le gouvernement, ce projet de loi liberticide vient d’être voté à l’assemblée nationale selon l’article 45 de la constitution qui prévoit la "procédure dite accélérée".
De rappeler que Mr. Sarkozy, alors candidat en 2007, disait qu’il ne toucherait pas à l’âge légal du départ à la retraite, soit 60 ans. Quel menteur !
En quoi, il y avait intérêt à voter dans l’urgence une loi qui concerne des millions de travailleurs lorsque l’on sait que le financement de la mesure n’est pas assuré. Ces derniers ne sont pas d’accord ; pire ils ne sont pas consultés.
Ce qui est plus troublant, pour ne pas dire inquiétant, c’est que le président de l’assemblée nationale a muselé l’opposition parlementaire et a contrevenu au règlement de ladite assemblée pour faire voter la loi à une heure précise. Sur quelle injonction a t-il agit, si ce n’est celle de l’Elysée.
Où se trouve désormais la séparation des pouvoirs. Il n’y a plus de limite, si ce n’est celle du pouvoir absolu.
Où se trouve le droit des citoyens sur une question essentielle qui devait être soumise à un référendum.
Donc le 23 septembre, il est important que toutes et tous soyons dans la rue.
Vive la grève générale....