Sur le rassemblement du 6 mars 2004
par
AC ! 84 (agir ensemble contre le chômage et la précarité) s’est crée il y a 10 ans ; sont but est toujours l’abolition du chômage et de la précarité ; mais nos dirigeants politiques et économiques et principalement l’état et le medef, avec la complicité de certain syndicats, en décident autrement, au nom du libéralisme, de la loi des marchés et de la compétitivité ; les besoins des citoyens et les droits élémentaires de ceux-ci sont bafoués, c’est ainsi entre autres, qu’à partir du 1er janvier 2004, 252 400 à 369 800 chômeurs n’auront plus aucun droit à l’assurance chômage ; 13 500 à 25 000 fin janvier ; 26600 à 39000 fin février ; 25 500 à 32 400 fin mars et ainsi de suite ; cela concernera 850 000 personnes à terme.
Les chômeurs qui ont respecté le contrat du PARE imposé par le MÉDEF, la CGPME, l’UPA d’une part et par la CFDT, la CGC, la CFTC d’autre part, sans représentativité des représentants de chômeur , se voit à partir du 1er janvier avec une rupture de contrat abusive, orchestrée par le trio FILLON, CHÉRÈQUE , SEILLIÈRE.
Cette rupture de contrat abusive va accentuer la précarité et la pauvreté et pour bon nombre, il ne restera que les minimas sociaux, inférieur au seuil de pauvreté(579 €) ou le RMI (417,88 € hors forfait logement) ; et à condition d’y avoir droit, puisque l’accès est lié aux ressources du foyer ; beaucoup n’auront rien.
C’est la même volonté d’apauvrir et de précariser qui préside à la loi du RMA et c’est toujours le même trio qui a préparé des retaites en baisse, auquelles tous ceux et surtout celles, qui ont connu des périodes de chômage et de précarité n’auront jamais droit.
D’après nos dirigeants la croissance fait défaut aurait-il pensé à un meilleur partage des richesses et du travail , ils préférent stucturer le chômage et les 5 millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté ont de plus en plus recours aux resto du cÅ“ur, médecin du monde réouvre des structures en France (ne sommes nous pas la 4ième puissance au monde) ; la situation est pire qu’en 1995 et les mesures prises ne feront qu’accentuer le désastre pour cette France d’en bas ; La France d’en haut qui décide se porte par contre de mieux en mieux.
Devant l’extension du chômage et de la précarité, AC 84 ! :
refuse l’agravation de l’exclusion et des inégalités
refuse l’amputation de la durée d’indemnisation des ASSÉDIC au 1er janvier 2004
refuse les temps partiels imposés et insuffisant pour vivre
refuse l’instauration du RMA aboutissant à la précarité imposée
refuse la suppression des emploi jeunes
refuse les fermetures d’usine entrainant de nombreux licenciement
AC ! 84 demande instament :
la revalorisation des minimas sociaux
la renégociation de l’accord UNÉDIC du 20 décembre 2002
l’arrêt de la loi RMA
l’obtention de nouveaux droits, entres autres : l’extension d’un revenu pour les jeunes de moins de 25 ans
Attribution d’un revenu décent pour vivre (égal au SMIC) pour tous les chômeurs et précaires
Faire de la réelle formation gratuite pour tous les chômeurs et précaires qui le désirent