APRES LE REMPLACEMENT DU CPE, PLUS DE CNE !
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TUC et CES se sont abattus, il y a déjà bien longtemps, sur les chômeurs et les salariés..
Ce n’était qu’un début. Une kyrielle de contrats de précarisation a suivi (contrat d’adaptation, contrat jeunes en entreprise, contrat d’accompagnement, contrat d’avenir, CI-RMA, CIVIS, contrat de volontariat.. la liste n’est pas exhaustive).
Une nouvelle offensive, menée à coup de décrets et d’ordonnances, a eu lieu au mois d’aoà »t (instauration du CNE, décret sur le contrôle des chômeurs, etc....) et, le gouvernement Villepin/MEDEF est repassé à l’attaque avec le CPE et le CDD Senior. C’est la mort à petit feu du CDI. La réécriture du code du travail parachèvera le tout.
La précarité occupe le terrain, la précarité s’étend à toutes et à tous.
Travailler, même à temps plein pour un revenu inférieur au SMIC est devenu banalité.
L’insécurité sociale s’accroît d’autant plus que l’entrée en vigueur de tous ces contrats s’accompagne d’une réduction des droits des travailleurs en parallèle avec celle des droits des chômeurs.
Salariés jetables, chômeurs peu ou non indemnisés font le bonheur du MEDEF. Aides de l’état, exonérations de charges enrichissent le patronat et les actionnaires et ne créent aucun emploi.
Le business de l’insertion explose.
Les entreprises sous-traitantes auprès de l’ANPE recyclent au mieux, les chômeurs et les chômeuses en travailleurs précaires, encaissent "l’aide aux chômeurs" et le système fournit une main d’Å“uvre quasi gratuite (EMT, Stagiaires, RMAstes) à des entreprises qui peuvent ensuite se targuer d’être " humanistes et citoyennes" ».
Tout ceci s’accompagne d’une politique ultra sécuritaire, stigmatisation et criminalisation des chômeurs, des RMIstes, des pauvres qui permettra de réprimer cyniquement toute velléité de révolte, individuelle ou collective.
Contre la précarité et la répression, un seul mot d’ordre : solidarité
Ensemble, jeunes et moins jeunes, salariés et chômeurs
refusons la précarisation de la société.
Refusons :
Le CNE et tous les contrats précaires
La destruction progressive, totale et programmée du Code du Travail
Le harcèlement des chômeurs/euses
Le business de l’insertion
Exigeons :
Pas de contrôle abusif, mais un vrai suivi
Un vrai travail et une vraie formation financée
Une indemnisation de toutes les formes de chômage
L’accès de tous/tes aux droits fondamentaux (revenu, transport, logement, santé, culture, accès aux fluides, etc....)
STOP A TOUS LES CONTRATS PRÉCAIRES ! ...