Alerte ! Négociation Unédic et réforme des minima sociaux
La négociation pour la nouvelle convention d’assurance chômage commence mardi 8 novembre prochain.
Le mercredi 9 novembre, le ministre Borloo va présenter une réforme des minima sociaux (RMI, ASS, API...)
La négociation pour la nouvelle convention d’assurance chômage commence mardi 8 novembre prochain.
Encore une fois, pour résoudre le déficit qu’elle a elle-même créé, l’Unédic va broyer du chômeur-e- : rétablissement de la dégressivité des allocations, durcissement des conditions d’indemnisation.
Ainsi font-ils baisser les chiffres du chômage : 350 000 radiations depuis janvier 2005. Les négociations Unedic jouent également sur le Code du travail.
Le déficit est une arme politique destinée à être remise en jeu chaque fois que nécessaire, et qui légitime des mesures au détriment des salariés (stagnation des salaires, Contrat Nouvelle Embauche, étouffement des luttes sociales...)
« Au travail, les pauvres !  »
Le mercredi 9 novembre, le ministre Borloo va présenter une réforme des minima sociaux (RMI, ASS, API...) Le Gouvernement comme les Conseils Généraux dans les départements n’ont qu’une idée en tête : réduire toutes les formes de revenu et nous contraindre à accepter des boulots non choisis et sous-payés. En cas de refus, plus de revenu...
L’emploi précaire explose : la France compte plus de 10 millions de précaires : plus de 1,5 millions de travailleur-e-s pauvres, qui vivent avec moins de 557 euros par mois ; près de trois SDF sur dix ont un emploi...
Le ou la sans-emploi doit être immobilisé-e par la quête d’une future servitude et par les services « a-sociaux  ». Il ou elle ne doit surtout pas pouvoir voyager, bouger, expérimenter...
Quand aux patrons du Medef, il peuvent se réjouir d’avoir de la main-d’Å“uvre quasi-gratuite et voir leurs « charges  » de plus en plus réduites : 25 milliards d’euros par an d’exonérations de cotisations patronales et de subventions (emplois aidés, etc.)
Résister est indispensable, gagner c’est possible !
Rappelez-vous la mobilisation en 2004 pour les « recalculé-e-s  »...
Un chômeur-e tout seul-e : pas facile de se faire entendre. Des chômeur-e-s organisé-e-s : là on commence à être efficace.
Qu’il s’agisse d’un cas individuel ou de revendications collectives, rien de tel que d’être nombreux.
Rejoignez-nous : ensemble nous pouvons les faire reculer !
— Abrogation des lois et décrets organisant le travail obligatoire, le contrôle et la sanction des chômeurs
— Libre choix de son travail et de sa formation
— Avec ou sans emploi, la garantie, au minimum, du Smic mensuel pour toutes et tous
— Pour l’accès de toutes et tous aux droits fondamentaux (revenu, transport, logement, santé, culture, accès aux fluides, aux communications, etc.)
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