Halte à la précarisation de nos vies
par
Ca y est les fêtes de Noë l, du premier
janvier viennent de passer, les
guirlandes s’éteignent, ceux qui
pouvaient ont bien mangé, bien bu !
Tout le monde est prêt à enchaîner sur
les soldes, la Saint Valentin, la fête
des mères, des pères, les vacances à la
neige.
Ci-dessous le tract qui sera diffusé lors d’une manif déambulatoire samedi 7 janvier à Limoges.
Ca y est les fêtes de Noë l, du premier
janvier viennent de passer, les
guirlandes s’éteignent, ceux qui
pouvaient ont bien mangé, bien bu !
Tout le monde est prêt à enchaîner sur
les soldes, la Saint Valentin, la fête
des mères, des pères, les vacances à la
neige.
L’hiver c’est bien, les cadeaux, les
lumières... le problème c’est qu’il n’y
en n’a pas pour tout le monde, alors,
des fois on jette des miettes aux
pauvres qui ne peuvent pas se loger et
qui culpabilisent ceux qui n’ont pas ces
problèmes.
A tous les coins de rue la publicité
s’adresse directement à notre
inconscient, avec un nouvel ordre :
consommez ! Comme si le bonheur
pouvait s’acheter en barquette,
comme si le "pouvoir d’achat" était la
seule valeur qu’il reste à défendre
pour nous permettre de tous accéder
au paradis de la consommation.
Le problème, au-delà du fait que ce
"paradis" ressemble à une bonbonnière
c’est que la seule loi qu’il connaisse est
celle du sacro saint Marché qui
confond allégrement les gadgets et
les droits fondamentaux. Le
logement, la bouffe de qualité,
l’accès à la culture ne sont plus des
garanties sociales mais des objets
de consommation dont le coà »t
augmente sans cesse, au grand
bonheur de quelques nantis qui
spéculent sur la vie humaine.
"Travaille consomme et meurt" est
toujours d’actualité.
Travaille pas, consomme pas et
meurt quand même. La seule
alternative ?
Les inégalités sociales augmentent
sans cesse. Le nombre de Rmistes a
augmenté de 6,2% en un an, plus
de la moitié des chômeurs n’est pas
indemnisée, les jeunes de moins de
25 ans sont interdits de RMI, 1/3
des SDF travaillent, le travail Ã
temps partiel, intermittent,
intérimaire, en CDD et contrats
aidés se développe, les bas salaires
stagnent, de plus en plus de
lycéens et d’étudiants doivent
travailler pour se payer des études
(près de 60%), les loyers ont augmenté
de 50% en 5 ans. Et ne parlons pas de
l’état de la planète. Mais à part ça
tout va bien, on peut faire la fête.
Oui, faire la fête, mais à la société de
consommation !
Nous refusons d’accepter comme seul
horizon la précarité généralisée avec
pour seuls lieux d’existence les statuts
de "citoyens" ou de "consommateurs".
C’est qu’on aurait voulu vivre : vivre
une vie riche de solidarités et
d’égalité ; débarrassée des illusions de
la croissance éternelle et du plein
emploi exploité. A cela nous opposons
le plein emploi de nos vies et de notre
solidarité.
La bande à San PRECARIO et Cie
Série de ballades urbaines et de manif-actions
rendez-vous samedi 7 janvier, après la 1ère ballade de l’Eglise de la Très sainte
consommation, à partir de 17h30, annexe 1 blanqui (derrière la mairie de Limoges) pour une discussion