Non à l’Europe du chômage, de la précarité et de la misère
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Depuis le début de la construction européenne, les grands groupes patronaux et financiers dictent leurs volontés à ceux qui nous gouvernent. Leur objectif est de tout transformer en marchandises et de tout soumettre à ce qu’ils appellent « les lois du marché et les règles de la concurrence  ». Ils ont déjà fait ratifier plusieurs traités par les peuples d’Europe, en promettant qu’ils apporteraient la paix et le progrès social.
En fait de paix et de progrès social, nous avons eu la guerre économique, les faillites, les restructurations, les délocalisations, le chômage de masse, le travail précaire, la casse des droits sociaux et des services publics, et l’appauvrissement du plus grand nombre... mais les actionnaires ont empoché de plus gros bénéfices. C’était bien là le but de l’opération !
Avec le Traité constitutionnel de Giscard, ils veulent nous refaire le même coup. La même escroquerie, mais en plus grave encore : la concurrence de tous contre tous devient la règle absolue, rien ne pourra y échapper, et cela définitivement, car un seul des 25 états pourra bloquer toute tentative de révision.
Bien sà »r, les parties I et II proclament comme d’habitude les grands principes : dignité humaine, liberté, égalité, solidarité, démocratie, progrès social.. Mais la partie III dit tout le contraire : les législations du travail devront être modifiées pour encore faciliter les licenciements, multiplier les contrats précaires et allonger le temps de
travail. La Charte des droits fondamentaux « oublie  » les droits à l’emploi, aux allocations de chômage, à un revenu minimum et à une pension de retraite.
Le baron Seillière, nouveau président du syndicat des patrons européens, les frères Sarko et la gauche caviar peuvent être satisfaits : les actionnaires pourront continuer à détourner une part toujours plus importante des richesses, et celles et ceux qui les produisent seront
condamnés à accepter n’importe quel emploi, n’importe où, pour n’imorte quel salaire, et à être jetés comme des kleenex lorsque la loi capitaliste du profit l’exigera.
Et il faudrait encore leur dire merci en votant « oui  » le 29 mai ? Encore se laisser avoir par leur propagande dans la presse et à la télé, non mais ça va pas la tête ?!
NOUS VOTERONS NON À CE TRAITÉ QUI INSTITUTIONNALISE LE CHÔMAGE, LA PRÉCARITÉ ET LA PAUVRETÉ.