Occupation d’une ASSÉDIC à Noisy le Grand
par
Un allocataire ayant effectué 507 h d’emploi a demandé à cette ASSÉDIC dont il dépend l’application de la circulaire Unédic de janvier 2005 afin de voir rehausser son « salaire journalier de référence  » (SJR) et, à cette occasion,
son allocation journalière (AJ).
Cette circulaire autorise le recalcul des droits dès lors
qu’une telle période d’emploi est attestée, or l’ASSÉDIC de Noisy le Grand refuse d’appliquer le texte en prétendant ne pas disposer du logiciel idoine, attendu pour septembre 2005 !
L’action en cours a pour but de débloquer le dossier et
donc l’allocation de cet intermittent.
Une fois de plus la démonstration est faite : ni les piteuses rustines gouvernementales et leurs aléas, ni les bricolages disciminatoires de l’UNÉDIC ne peuvent satisfaire au besoin d’un régime d’indemnisation des salariés à l’emploi discontinu, qui prenne en compte les pratiques réelles d’emploi.
La nécessité d’abroger le protocle UNÉDIC de juin 2003 reste entière.
Aujourd’hui, la non application des textes est monnaie courante lorsqu’ils sont favorables aux ayants droit , les exclusions, légales ou non, se multiplient.
Demain, les partenaires sociaux réformeront à nouveau l’UNÉDIC dont la convention vient à échéance fin 2005 et ils s’apprêtent à organiser davantage encore
l’insécurité sociale des travailleurs précaires, intermittents et chômeurs.
Opposés à cette logique inégalitaire, nous appellons tous les salariés concernés à s’organiser pour conquérir de nouveaux droits.
Rendez vous ce premier mai 2005 Ã Paris, comme dans une douzaine de ville d’Europe, pour l’Euromayday 2005 !