Occupation ASSÉDIC et procès des « recalculés  »
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Rendez-vous au pamis de justice de Nice pour soutenir le procès des « recalculés  » :
LUNDI 24 MAI 2004 à 14 h 00, à l’occasion du procès intenté par les « recalculés  » des Alpes-Maritimes à l’encontre de l’ASSÉDIC pour obtenir le remboursement de leurs allocations.
Ce matin (mercredi 19 mai), une délégation d’une vingtaine de personnes a occupé l’antenne ASSÉDIC de la rue Berlioz à Nice avec le soutien de la « Convergence des Luttes 06  ». Deux autres tentatives d’occupation (à Cannes et à Antibes) n’ont pu aboutir car ces deux antennes ont été fermées au public probablement suite à l’occupation en cours à Nice.
Cinq personnes, parmi les occupants, ont été reçues par la Directrice régionale adjointe des ASSÉDIC, Mme ELLENA qui a écouté les revendications de la délégation.
Malgré les annonces gouvernementales et la décision du Conseil d’Etat, les « recalculé(e)s  » de l’ASSÉDIC n’ont toujours par perçu leurs indemnités. Ce problème a été abordé. Mme Ellena a assuré que le remboursement interviendrait lors de l’actualisation du mois de mai, au plus tard début juin, sans toutefois pouvoir avancer une date plus précise. Les remboursements éventuels RMI et ASS devraient faire l’objet d’une mesure ultérieure indépendante des allocations ASSÉDIC.
Un communiqué a été transmis par fax à la direction régionale de l’Assedic (ci-dessous).
Après deux heures de négociations, les occupants ont quitté les lieux en se donnant rendez-vous devant le Palais de Justice de Nice :
LUNDI 24 MAI 2004 à 14 h 00, à l’occasion du procès intenté par les « recalculés  » des Alpes-Maritimes à l’encontre de l’ASSÉDIC pour obtenir le remboursement de leurs allocations.
Convergence des luttes 06 - AC !06.
Une délégation de chômeurs, recalculés, précaires, intermittents, recalculés de l’ASSÉDIC, salariés et syndicalistes solidaires ont occupé ce jour, 19 mai 2004, les locaux de l’ASSÉDIC 44 rue Berlioz à Nice pour présenter leur revendication essentielle : la refonte du système d’indemnisation du chômage pour garantir une allocation au minimum égale au SMIC pour tous et toutes avec ou sans emploi.
La décision du Conseil d’Etat a pour conséquence la réouverture des discussions entre « partenaires sociaux  ». C’est, pour nous, l’occasion d’exiger :
L’accès aux données financières et sociales détenues par l’UNÉDIC.
La réalisation d’une expertise indépendante sur son fonctionnement et son rôle.
L’ouverture d’une négociation avec l’ensemble des concernés et notamment les associations de chômeurs et précaires jusqu’ici écartées des discussions.
La convergence des luttes entre intermittents, chômeurs, précaires et salariés nous a permis de porter nos revendications et d’être écoutés. Pour autant, rien n’est réglé et nous ferons tout pour que rien ne se décide sans les chômeurs et précaires.
Nice, mercredi 19 mai 2004.