A Besançon : Journée nationale contre le chômage et la précarité.
par
LES PAUVRES ENCORE PLUS PAUVRES ET LES RICHES PLUS RICHES
Le préambule de la Constitution de la République de 1946 proclame que « Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l’incapacité de travailler a le droit d’obtenir de la collectivité des moyens convenables d’existence ».
En 2021 pôle emploi ,l’UNEDIC pense qu’il y aura 1 million de demandeurs d’emploi en plus. Il y a maintenant plus de 10 millions de français sous le seuil de pauvreté. Et demain, combien ? Il faut dénoncer et inverser ce processus.
Les principales modifications de la nouvelle assurance chômage voulues par le gouvernement sont entrées en vigueur le 1/11/2019 et concernent les conditions d’affiliation. Il faut désormais avoir travaillé 6 mois dans les derniers 24 mois alors qu’avant il en fallait 4 dans les derniers 28 mois.
La conséquence a été inévitable : moins 25 000 inscriptions par mois à pôle emploi entre novembre 2019 et février 2020 et donc d’ici la fin de l’année environ moins 300 000 inscriptions. Les recharges de droits sont elles aussi plus difficiles : on en compte 8 000 de moins par mois.
Mais le plus injuste est à venir avec la baisse programmée de 22 % du salaire journalier de référence due au nouveau système de son calcul qui divise les salaires gagnés par l’ensemble des jours du calendrier de la période travaillée.
Ces économies de 4 milliards d’euros en 3 ans sur le dos des chômeurs sont inadmissibles.
Il faut partager l’emploi par la réduction du temps de travail, créer massivement des emplois d’utilité sociale et écologique, augmenter le smic et tous les minima sociaux.
AC Besançon continue de revendiquer pour les plus de 6 millions de chômeurs et précaires actuels inscrits à pôle emploi (et dont seulement 40 % sont indemnisés avec la nouvelle convention d’assurance chômage) des moyens convenables d’existence, c’est-à-dire :
- Augmentation de l’are et de l’ass ;
- le RSA pour les moins de 25 ans, dès 18 ans, un RSA augmenté de 200 euros pour être au-dessus du seuil de pauvreté et sortir les jeunes de la misère.
TOUS ENSEMBLE SAMEDI 28 NOVEMBRE, A 14 H, PLACE PASTEUR
« Je veux la paix. Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée. »
Victor Hugo
