Sarko où le rétablissement du STO ?

Le chef de l’état, face aux plus de 400 000 mille chômeurs en fin de droits qui ne pourront bénéficier d’un revenu de remplacement, entend créer une allocation analogue à l’ASS sous conditions d’accepter un contrat aidé ou une formation. Sa durée ne pourrait excéder 6 mois.
Le chef de l’état se rend t-il compte de la mesure de la mesure. Mesure assurément "clafoutis".
Le chef de l’état se trouve en contradiction avec les textes de l’OIT (organisation internationale du travail), notamment, mais également avec d’autres textes dont notre Constitution.
Les 1 million de chômeurs en fin de droits n’ont pas choisi leur sort. Pire, ils ne sont pas consultés. L’emploi étant de plus en plus rare, de minima en minima, ils vont glisser vers l’exclusion.
Alors le chef de l’état dit : "on ne laissera personne au bord du chemin", mais de là à franchir la bordure de la précarité pour accéder à la route de l’emploi durable et raisonné il y a un pas que l’UMP comme le MEDEF ne franchiront pas.
Pire encore, le médiateur national de Pôle emploi, alors que cette institution connaît une crise majeure à peine créée, vient de démissionner. Logique ! Son rapport annuel convenait du bon sens et dénonçait ce que connaissions et dénoncions avant sa nomination. Il n’a pas été suivi.
Ce gouvernement, qui va s’attaquer aux retraites, méprise les réalités. Il ne sert pas l’intérêt général et la collectivité.
Disons,
Pas une retraite, pas un minima social en dessous du SMIC.
Pour un revenu garanti individuel tout au long de la vie.
Arrêt des sanctions et du suivi mensuel des chômeurs.
AC ! Champ-Ard.