Situation de l’assurance chômage au lendemain du 5 février
La réponse n’est pas venue ce soir : le gouvernement pourrait donc accepter d’agréer l’accord CFDT-Patronat sur l’assurance chômage.
Différents sujets, également liés au droit à un revenu décent, sont annoncés à l’ordre du jour de la réunion convoquée le 18 février : l’amélioration de l’indemnisation du chômage partiel contre des facilités d’extension, la situation des salariés en fin de CDD non indemnisés par l’assurance chômage, les jeunes chômeurs toujours exclue du RMI/RMG-RSA par la loi…
Un financement d’1,4 milliards d’euros serait sur la table. C’est peu, et on espère cette somme plus sérieusement garantie que par les seuls remboursements attendus des banques !
Faute de décision politique, la procédure d’agrément prendra de toutes façons plusieurs semaines. Le délai durant lequel les partenaires sociaux peuvent faire valoir leur droit d’opposition, utilisé seulement par CGT et FO, se termine en début de semaine prochaine. Les organisations et personnes intéressées vont bientôt disposer de 15 jours pour « faire connaître leurs observations et avis au sujet de l’agrément envisagé  » suite à la publication de l’Avis au Journal officiel. Le gouvernement aura aussi à justifier par écrits ses choix devant la Commission nationale de l’emploi.
La réunion du mercredi 18 février entre le Président et les Partenaires sociaux ne devrait pas pouvoir éviter le sujet.
La seule solution immédiate est d’allier cette contribution de l’Etat - dont le complément nécessaire reste à préciser -, à l’ouverture rapide de négociations avec toutes les parties concernées pour la mise en œuvre d’une indemnisation décente de toutes les formes de chômage et de précarité.
La mobilisation unitaire du jeudi 29 janvier, celles en cours des salarié-es et des populations de Guadeloupe et de Martinique, à peut-être instruit les plus sourds : il y avais déjà urgence sociale, nous ne voulons plus jamais payer pour leurs crises !
Paris, le 6 février 2009