Mardi 6 mai Ste Prudence : conférence tripartite sur le contrôle des chômeurs
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Les premiers concernés et leurs associations ne sont pas consultés à l’occasion de cette conférence tripartite qui va définir le sort de près de 4 millions de chercheurs d’emploi.
Les nouvelles dispositions cachent une atteinte au SMIC, à la protection sociale. Les chômeurs seront obligés, à n’importe quelles conditions, d’accepter un emploi qui leur fera perdre 30% de leur revenu antérieur, de plus ils supporteront un coà »t pour occuper un emploi. Désormais il va falloir payer pour travailler .
Sujet d’actualité, le RSA transcrit dans les faits la précarité et le sous emploi. Il porte une atteinte à la "prime à l’emploi", alors qu’elle bénéficie à 8,6 millions de foyers fiscaux aux revenus modestes.
Les contrats précaires, souvent mal rémunérés (CDD,Intérim, travail à temps partiel imposé.), représentent aujourd’hui près de 75% des offres d’emploi.
Pourtant le code du travail permet aux chômeurs le choix entre différentes propositions d’emploi correspondant à leurs qualifications, compétences, ancienneté et salaires en vigueur dans la profession. Ces dispositions sont contenues implicitement dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme et dans la convention n° 105 de l’OIT (organisation internationale du travail) concernant l’abolition du travail forcé.
Les chômeurs n’ont pas choisi leur situation, par conséquent ils ne peuvent en être tenus pour responsables.
Actuellement 50% des chômeurs ne sont pas indemnisés.
Contrôles, sanctions, radiations., ça suffit !
L’emploi comme le travail font défaut, pas un jour sans licenciement, pas un jour où des créateurs de micro entreprises mettent la clè sous la porte. La récession est bien là . Par ailleurs pour trouver un emploi encore faut-il pouvoir vivre dans des conditions décentes. Or, le système d’indemnistion chômage est remis en cause, tout comme le principe de solidarité.
Nous disons non à l’exploitation de tous les actifs avec ou sans emploi, avec ou sans papiers.