ComPress AC ! 07 12 07 - Ensemble pour nos droits !

Tract distribué àla manifestation parisienne du samedi 8 décembre 2007
samedi 8 décembre 2007

Emploi, chômage, code du travail face au gouvernement et au patronat

ENSEMBLE POUR NOS DROITS !

La « négociation  » sur la « modernisation  » du marché du travail ne permet toujours pas d’espérer la mise en place rapide des garanties nouvelles indispensables àchaque salarié-e de résister àla précarisation de nos vies.

Au contraire, le projet patronal fournit une longue liste de droits que nous devrions accepter de sacrifier au nom de leur croissance et pour leurs plus grands profits :
- nouveau contrat précaire, dit de mission ;
- licenciement sec du salarié qui refuserait une modification de son contrat de travail ;
- simplification et sécurisation juridique des licenciements pour les employeurs ;
- allongement de la période d’essai dont les durées de stages de fin d’études pourraient être déduites ;
- les inaptes pour cause autre que professionnelle pourraient être virés sans être licencié officiellement ;
- l’offre valable d’emploi, celle que l’on ne peut pas refuser, serait variable selon l’ancienneté dans le chômage ;
- dégressivité des allocations au montant plus élevé mais versées pour une durée encore plus courte

Cette très discrète « négociation  » sur le marché de travail a démarré « Ã froid  » plus d’un an après la mobilisation contre la précarité et le CPE. L’annonce par le gouvernement d’une conférence sociale le mercredi 19 décembre prochain portant, entre autres, sur le marché du travail et sa menace de reprendre le dossier complique la situation. Précision : ce gouvernement qui prétend vouloir réduire la pauvreté d’un tiers pourra passer aux actes le 1er janvier prochain àl’occasion de la revalorisation annuelle du montant des minima sociaux (RMI, ASS…).

Cette réforme occupe une place importante dans la modernisation libérale de l’emploi et du travail que mène le gouvernement : expérimentation de dérogations locales aux codes du travail et de l’action sociale (Revenu Social d’Activité) ; réécriture du code du travail ; politique d’une immigration « choisie  » ; fusion Anpe-Assedic, etc…
Quelque soit l’auteur de cette réforme du marché du travail, partenaires sociaux ou gouvernement, la mobilisation de toutes et tous peut nous permettre de gagner la garantie d’un revenu en aucun cas inférieur au SMIC et la continuité des droits sociaux (santé, logement, formation…).

Les manifestations du samedi 8 décembre
seront l’une des premières étapes de cette mobilisation contre ces « réformes  » qui concernent aussi bien les salarié-es actuellement en poste que ceux et celles au chômage ou en formation.

Pour toutes et tous :

Indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité par la garantie d’un revenu individuel égal au minimum au SMIC mensuel, avec ou sans emploi !

Libre choix de son emploi et de sa formation : abrogation des textes organisant
le profilage, le contrôle et la sanction des salarié-es au chômage !

NON àla fusion ANPE-Unedic et
présence des chômeurs et précaires partout où se décide leur sort !

Réduction massive du temps de travail jusqu’àdisparition du chômage de masse !

Partage des richesses !