Assignation à résidence ou prison ?
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Au nom d’un prétendu droit à la sécurité, l’Assemblée Nationale et le gouvernement ont décidé d’interdire définitivement aux bas revenus et aux personnes n’en ayant pas les moyens de se déplacer grâce aux transports en commun.
La Loi dite de « sécurité quotidienne  » (LSQ) transforme en délit pénal la non-présentation d’un titre de transport, et le rend passible de 6 mois de prison ferme, alors que ceci était seulement considéré comme une infraction, passible d’une amende.
La répression, déjà initiée depuis plusieurs années, s’accentue donc.
Un camarade, qui distribuait en 1998 des tracts demandant la gratuité des transports, vient de se voir condamné, le 5 février 2002, à 75 €uros (500 francs) d’amende par le Tribunal de Police, sans même avoir eu droit à un avocat. La propagande publicitaire, elle, n’a jamais été autant imposée aux usagers.
Le droit aux transports est un droit fondamental : nous payons tous pour financer les transports publics (notamment les infrastructures de la RATP ou celles de la SNCF via le Réseau Ferré de France - RFF -) ; les déplacements sont nécessaires, pour chercher du travail, pour accéder à la culture, pour effectuer des démarches administratives, pour se socialiser ; l’assignation à domicile va-t-elle être la condamnation de tous ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un véhicule personnel ?
Pour la liberté de circulation, la liberté d’expression, la défense d’un véritable service publique des transports, accessible à tous : rendez-vous pour une manif-action le mardi 26 février à 13 h place du Châtelet (fontaine).
Le PARE, mis en place depuis le 1er juillet, impose un contrôle accru aux chômeurs : employé comme à l’usine, payé comme à l’école, les nouvelles formations proposées par l’ANPE sont le plus souvent peu qualifiantes et consistent à travailler en entreprise.
Contre les radiations,
Pour l’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité,
Pour le libre choix de son emploi, d’une formation qualifiante et correctement rémunérée.
Rendez-vous le jeudi 28 mars à 13 h, place du Châtelet.
Ces actions ont lieu dans le cadre des 10 jours de désobéissance sociale.
voir également : le forum (programme et comptes rendus d’action).
- AC ! - Agir ensemble contre le Chômage - 42 rue d’Avron - 75020 Paris - tél. : 01.43.73.36.57 - fax : 01.43.73.00.03 - email.