Le plan pauvreté : le bébé que l’on jette avec l’eau du bain
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le 17 octobre était la journée internationale pour l’éradication de la misère. Contre toute attente, le gouvernement, inconscient de la réalité, a présenté des mesures très à la marge pour répondre à l’ urgence sociale.
Plus de 9 millions de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Va s’ajouter à ce chiffre les victimes de la crise sanitaire, dont la gestion est plus que déplorable et contestable.
Jean Castex, premier ministre, dans le contexte préoccupant, ressort les mêmes sornettes pour répondre à l’attente de millions de personnes. Il cautionne comme modèle de société, la précarité, la pauvreté. Avec ses mesures, il instaure un durcissement des conditions de vie, les rendant encore plus insupportables.
De par la volonté du chef de l’Etat, il s’en remet aux seules considérations que sont les marchés financiers et l’emploi.
L’urgence, comme le prévoit notre Constitution c’est de garantir à chacun d’entre nous des moyens d’existence, de subsistance permettant de se loger, de se nourrir, de se vêtir et de jouir du temps qui passe.
L’Etat n’appartient à personne. La nation est une et indivisible. Sa richesse doit profiter à toutes et à tous sans distinction.
