La question des retraites, c’est finalement fort simple

mercredi 4 décembre 2019
par  Alain Véronèse

Il va y avoir du monde demain jeudi 5 décembre 2019 à Paris et nombre de grandes villes. La retraite à points ne passe pas.

Une information chiffrée, objective est disponible. Alternatives économiques, Attac , Politis, l’Humanité,… ont refait les comptes : manipulation et déficit artificiel, les mensonges du gouvernement ont perdus toute crédibilité.

Pour comprendre finement, argumenter solidement l’attentive lecture des publications citées peut être utile.
Nonobstant, c’est finalement fort simple. Les bonnes questions à poser aux manipulateurs libéraux pourraient être ainsi énoncées.

C’est en 1981, que fut instituée la retraite à 60 ans. Près de 4 décennies après cette date, les capacités productives de la France ont-elles à ce point diminuées qu’il faut amputer les pensions ?

Le manque de main d’œuvre est-il si grave qu’il faut contraindre les anciens à rester au boulot jusqu’à un âge canonique ?

Nous comptons déjà plus de 6 millions de demandeurs d’emploi, la retraite tardive, c’est le chômage longue durée pour certains, les postes se libèrent fort tardivement.

Le PIB de 2020, global et par tête est bien supérieur à celui de 1981. Une meilleure répartition tant du travail, que des revenus pourrait et à tout âge permettre à toutes et tous de vivre dignement.

Le calcul est facile à faire, non ?

La retraite tardive pour les uns, c’est le chômage immédiat pour les plus jeunes.

Après la réforme punitive réduisant drastiquement les allocations des chômeurs (quelques « papiers » argumentés sur ce site), l’amputation des pensions, ça commence à faire beaucoup.

La goutte d’eau qui peut faire déborder les colères ?

Le « ruissellement » ne sera peut-être pas celui qu’attendait Monsieur Macron et ses amis milliardaires.

Faut-il craindre quelques débordements ?

A.V.


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