Compte rendu du CNL avec SAPIN
LE Compte rendu de la réunion du CNL du 15 mars 2013
sous la présidence de Michel Sapin
101 rue de Grenelle, Paris
(sous contrôle d’Alain et de Serge)
La réunion a débuté à 10 H pour se conclure à 12 heures.
Etaient présents (sauf erreur) :
Les associations de chômeurs AC ! APEIS, MNCP, CGT chômeurs et SNC ;
pour AC ! : Alain Marcu, Serge Havet et Pascal Lelong.
Les syndicats dans leur ensemble étaient représentés.
Pour l’Etat : Michel Sapin, ministre, et son conseiller.
Pour Pôle emploi : le directeur général M. Bassères et Mme Blanchard …
M. Sapin est intervenu pour présenter les mesures en cours et à venir :
création de 2000 postes en CDI à Pôle emploi, 120000 contrats aidés, le retour de l’AER pour les carrières longues, sur les radiations et les indus, l’augmentation du RSA pour arriver à 10% en 2016, la sécurisation de l’emploi, les modalités d’accompagnement des chômeurs suivant les "3 pistes", le plan Pôle emploi 2015, etc....
M. Sapin n’a pas assisté à toute la réunion et a cédé son rôle à son conseiller et à Jean Bassères.
Sur le fond, les associations de chômeurs, suivant la position commune AC ! APEIS MNCP, sont intervenues pour dénoncer la situation tout en formulant des propositions.
Celles-ci n’ont pas fait l’objet d’un réel débat, simplement d’un constat partagé mais que le directeur de pôle emploi se refuse à reconnaître : comme à l’habitude, « pôle emploi fait bien son travail et les mesures vont dans le sens d’une meilleure prise en compte des réalités et du traitement du chômage  » …
Cette réunion ne nous a rien apporté que nous ne connaissions déjà . De noter qu’elle a quand même permis le déplacement d’un ministre suite au drame qui s’est produit le 13 février 2013 à Nantes. Combien faudra-t-il de drames pour pouvoir établir un dialogue qui n’est toujours pas constructif ?
La logique de Pôle emploi se poursuit sans prendre réellement en considération ce que nous dénonçons et sans apporter de réponses concrètes aux situations que vivent les chômeurs.
Notre commentaire :
Il n’y a pas d’engagement du gouvernement comme sur la question du moratoire sur les indus, d’autant plus qu’il a fallu interpréter ce qui s’est dit lors de cette réunion. Nous attendons donc des réponses claires et concrètes aux différents points soulevés.
La situation est à l’urgence.
Ce qui est à souligner, c’est la présence de la presse à l’issue de cette réunion avec beaucoup d’interviews des délégués de nos organisations.
En ce sens, il est de dire que ce RDV a été marquant et permettra de rebondir.
Le rapporteur
Pascal