"La démocratie serait-elle en danger ?"

mardi 28 octobre 2008
par  AC ! RES

Communiqué

"La démocratie serait-elle en danger ?"

Le chef de l’Etat lors de son déplacement coà»teux et pluvieux àRethel, comme quoi il y a des signes qui ne trompent pas, dans une approche qui est la sienne a décliné un certain nombre de mesures.
Il est de retenir que le discours démagogique du Président renforce la précarité et la flexibilité. Il fait du contrat àdurée déterminée la norme et le travail le dimanche un jour ouvré, parce que le travail du "dimanche c’est une manne en temps de crise" (Dixit NS)
Mr. Sarkozy a assurément raison quand on n’ a plus de sous dans le porte monnaie, l’on peut toujours se promener le dimanche et contempler les vitrines illuminés, les vendeuses, précaires au demeurant, attendant en vain le chaland.....

Derrière ces mesures se cache, en réalité, le renforcement des positions ultralibérales alors que le système capitaliste est en faillite.

C’est un premier point.

Le second point c’est la démocratie.
A Rethel, petite ville de huit mille habitants, l’on comptait un déploiement de CRS et de gendarmes, sans commune mesure avec l’événement, face àdes militants, licenciés, représentants d’organisations qui revendiquaient pacifiquement.....

Le comble c’est que le président ne voulait pas entendre la voix, sauf de manière convenue àl’avance, de celles et ceux qui souffrent réellement de la situation actuelle et àvenir. Le candidat Sarkozy ne déclarait-il pas àCharleville-Mézières, "je ne vous trahirai pas", et bien si.

A proximité de l’Hôtel de ville et de la salle des fêtes, pris dans un entonnoir, nous avons été poussés par les "forces du désordre" àplus de cinq cents mètres pour que celui - ci n’entende ni les cris, ni les sifflets.
Sommes nous encore en démocratie.

Autre fait marquant,deux agents du SNU ANPE pénètrent dans l’agence ANPE qui était ouverte au public, et où monsieur Sarkozy et sa garde rapprochée devait se rendre. Là, il rencontre leur directeur Général Mr. Charpy, quoi de plus naturel .
L’agence pour des "raisons de sécurité" ferme, et nos deux amis sont priés de quitter les lieux. Soit, ils attendront dehors sous la pluie. Là, les choses se durcissent, une quinzaine de gendarmes fondent sur eux. Vos papiers, contrôle d’identité et nos deux amis se retrouve au poste, leur matériel (banderole du syndicat) confisquée...
Ils ont été relâchés, mais choqués.
Nous nous indignons de ces méthodes et procédés.
nous nous indignons de cette visite et de déclarations qui ne répondent ni àdes questions de fond, ni àl’intérêt général.

Nous y étions !

AC ! Champ. Ard. - RES


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